En général le commun des mortels panique quand l’un de leurs proches a la fièvre. Tout de suite c’est l’aspirine ou une pilule du même genre. Mais ce geste qui veut être salvateur peut-être très destructeur car vous donner champ libre aux agresseurs de votre organisme soit les bactéries et les virus.
Arsenal de guerre du système immunitaire
La fièvre c’est la première ligne de défense du système immunitaire en réaction à l’intrusion de virus ou de bactéries dans l’organisme. Des professeurs médecins disaient lors des formations que j’ai suivies qu’une bactérie pour être détruite demande une température se situant entre 100 -102?F ou 37.8-38.9?C. L’infection virale tant qu’à elle va demander des températures légèrement plus élevées. Une fois la pyrogénation faites des intrus, votre système immunitaire remet à la normale les substances pyrogènes et la température de votre corps revient à la normale.
Comment travaille la fièvre
Malgré certains désagréments physiques qu’entraine la fièvre, elle aura les effets suivants :
- Réduit l’infestation des virus et bactéries de votre organisme et les empêche également de se reproduire.
- Vos globules blancs éboueurs et macrophages vont augmenter pour nettoyer les résidus des intrus morts au champ de bataille.
- Permet également la production d’anticorps contre ces indésirables.
Quand la fièvre chute, c’est qu’elle a accompli son travail et que bientôt vous serez sur pied.
Comment accompagner quelqu’un de fiévreux
La panique n’aide pas quelqu’un qui a de la fièvre. Au contraire, vous l’insécurisez. Il faut l’accompagner en lui donnant des soins appropriés et en soutenant son organisme. Ce n’est pas la température qu’indique le thermomètre mais l’état général du malade qu’il faut surveiller. Voici des situations décrites par Santé Nature où il faut demander l’avis d’un médecin :
- Fièvre chez un bébé de moins d’un mois,
- Fièvre élevée chez le bébé de moins de trois mois
- Si l’enfant refuse de boire, urine moins ou un comportement anormal.
- Si la fièvre élevée persiste plus de trois à cinq jours,
- Fièvre chez l’enfant amorphe, se plaignant d’un mal de ou de tête, ou avec vomissement et douleur au ventre et à l’oreille.
- La personne fiévreuse doit-être dans un endroit aéré et frais.
- Manger peu
- Dans la phase montante de la fièvre, boire un bouillon de poulet chaud fait avec les ingrédients suivants : gingembre, oignons, ail, raifort, thym et sauge; ou des infusions de thym avec miel.
- Dans la phase descendante de la température, boire des infusions fraiches ou tièdes dans lesquelles on peut ajouter un peu de miel.
- Une compresse d’eau froide bien essorée sur les deux mollets et les recouvrir d’une compresse sèche. Quand la compresse d’eau froide est chaude il est possible de recommencer tout en surveillant la température. Elle ne doit pas descendre trop vite. Dès que la personne grelotte, il faut arrêter les compresses froides immédiatement. Une compresse froide peut être appliquée au niveau du front et du cou. Surveillez très attentivement l’état du patient pour ne pas inverser l’effet thérapeutique.
Après la fièvre
Quand la personne n’a plus d’épisode fiévreux, il faut se remettre en forme et se réalimenter progressivement comme manger des fruits frais, le bouillon de poulet sera transformer en soupe aux légumes avec du riz, et finalement viendra les protéines (poulet, poisson, bœuf) accompagné de légumes cuits et crus.
Donnez m’en des nouvelles et dites-moi si vous récupérez plus rapidement qu’avec l’aspirine. En laissant faire le travail de la fièvre, vous éviterez les surinfections (bronchite, pneumonie) survenant après une grippe ou un rhume. Remerciez votre organisme pour ces fantastiques possibilités d’auto guérison. Bonne santé !